mercredi 29 janvier 2020

Rando à Dracy Saint Loup

Malgré une météo incertaine, nous avons effectué une petite balade tranquille sur terrain plat que la pluie et le vent n'ont en rien perturbé

Et ça commence par la traversée de l'Arroux


L’Arroux entre dans le département de la Saône-et-Loire vers Igornay après un parcours de 25 km en Côte-d’Or. Jusqu’à Autun, elle n’est guère profonde (0,5 à 1 mètre en moyenne), dépasse rarement 10 mètres de large et ses rives sont assez encombrées.
Elle reçoit de nombreux petits affluents qui méritent le coup de ligne. Renforcée par les eaux du Ternin à Autun, la rivière prend ensuite une autre dimension. Plus large (20 à 25 mètres), elle offre une succession de radiers et de petites fosses (1.50 m maxi) entrecoupées de rochers, mais reste assez calme.
Alimentée par les eaux fraîches de nombreuses rivières de 1ère catégorie toutes intéressantes (la Celle, le Méchet, le Mesvrin…..), elle adopte un profil plus tumultueux à partir de Laizy, et ce jusqu’à Toulon, permettant encore le maintien de quelques belles truites sauvages. Relativement peu pêchée, l’Arroux zigzague au pied des montagnes morvandelles dans un cadre magnifique de pâturage et de bois.
Son lit est composé de galets et de sable, et de quelques herbiers dans les zones les plus calmes. Classée rivière à migrateurs, elle accueille encore la lamproie marine et l’anguille et peut-être bientôt l’alose et même le saumon dans les années à venir.

L'église de Dracy

L'école communale de Dracy


Quelle est la couleur du cheval blanc de Dracy ?


Des chemins un peu patouilloux



Des bords de chemins pas très ragoutants, ce serait bien de prévoir le nettoyage !


Petit rassemblement avant un changement de direction





Le bois des Grands Miens
Promontoire pour jeune chasseur

Ancienne cabane de chasse


Promontoire pour chasseur imprudent !

On appelle ça une échelée

Faut pas trainer derrière !

Cabane de chasse de luxe ...



Cabane de chasse désertée et convoitée par joop, la mise à prix est de 1,02€





Bon, l'environnement c'est pas top. On voit rarement une campagne aussi polluée...

Les loups sortent du bois !






Ex voie ferrée Autun Paris.Allez un peu de lecture , voyage au temps de la ligne...
PARIS – AUTUN par la ligne du Morvan
Devant me rendre à Autun le vendredi 7 décembre dernier, j’ ai décidé d’utiliser le chemin de fer par les voies traditionnelles de la ligne Impériale puis celles de Laroche-Migennes à Autun par Cravant-Bazarnes.
De nos jours où beaucoup de nos contemporains désirent être arrivés avant même d’être partis, où les moyens de transport utilisent le TGV et l'autoroute , j’ai le sentiment d’effectuer un voyage en France que d’aucun pourrait appeler d'anachronique.
 Je dois avouer qu’aimant voyager en France à l’inverse de ceux qui ne désirent connaître de notre beau pays que les aires d’autoroutes, les centres commerciaux, les chaînes d’hôtels, les gares aussi froides que vides de vie, en un mot l’aseptisé à la sauce de l’indifférence, l’autorail d’Autun me propose un voyage aux couleurs des belles régions traversées, aux conversations inopinées, installé sur des banquettes en moleskine chamois et marron, à une vitesse qui permet d’apprécier la vallée de la Cure avec ses collines couvertes de bois et de rochers, la colline de Vézelay, les sommets boisés du Morvan et la vallée du Trévoux.
Après bien des difficultés pour obtenir depuis la capitale mon billet pour Autun, la ligne classique étant oubliée des ordinateurs de la SNCF, comme du reste l’accessibilité gratuite des vélos dans les guides TER, j’arrive enfin à obtenir un titre sur lequel ne sera pas inscrit les horaires du train entre Auxerre et Autun puisque inconnus… « A nous de vous faire préférer le train »…
A 12h27, je quitte la solennelle gare de Paris-Lyon par le 891009 dans une voiture corail +, rénovation réussie pour ce matériel de qualité, pour atteindre Laroche à 13h47. Une bonne correspondance me mène sur la voie J pour prendre le 892317 pour Autun…celui qui n’existe pas sur les ordinateurs !
Sur le quai, un agent SNCF et un chef de train à la casquette CFD, dans une gabardine bleue marine stricte renseignent chaleureusement le voyageur inquiet. En effet, nous avons une triplette de « caravelles » rouges et crème et depuis la disparition des plaques d’itinéraires, il est difficile de savoir rapidement pour le non initié quelles sont celles qui vont à Autun de celles qui se rendent à Clamecy ; les éléments se séparant à Cravant-Bazarnes.
A 14h02, le voyage au cœur frais de la France commence sous un soleil aussi chaleureux que la douce température que nous procure notre autorail. Les grandes baies vitrées nous invitent à contempler les beaux villages et paysages traversés, surtout après la grande gare à l’architecture soignée d’Auxerre-Saint-Gervais.
Les voyageurs montent et descendent dans les stations et haltes desservies ; un moine dans sa robe de bénédictin, une dame dans son élégant tailleur aux couleurs d’automne, un collégien en sweet et baskets non lacées, deux adolescents sur le nuage de leurs premiers flirts favorisés par les banquettes, un étudiant parisien à la mèche rebelle en Jean 501, une grand-mère au cabas surchargé... ; l’autorail continue sa voie au gré des klaxons caractéristiques.
Les petites gares témoignent d’un passé ferroviaire prestigieux, beaucoup ont perdu leur vocation originelle, quelques unes ont résisté aux vicissitutes du temps, Champs-Saint-Bris avec son passage à niveau manuel, Cravant-Bazarnes, gare de bifurcation avec la ligne de Corbigny où nos « Caravelles » sont séparées ; du pur PLM avec son poste Vignier de 1890 et sa potence mécanique qui, dans quelques jours laissera place à des signaux lumineux. Le X 4430 à 14h43 se dirige vers Autun ; la halte d'Accolay nous accueille dans son parterre de verdure, nous passons dans un tunnel creusé dans un promontoire escarpé entre deux ponts sur la Cure, Sermizelles-Vézelay dont la marquise est en restauration est la seule gare ouverte avant Avallon ; le paysage est superbe et le soleil des plus radieux, nous arrivons à Avallon où l’on aperçoit deux 66600 au logo VFLI, dans leur seyante livrée rouge « pompier » ; la BB 2004 une « Anglaise » des CFD termine sa carrière Française dans un orange délavé, au service des manœuvres. L’autorail se glisse sur le quai 2 au niveau de la belle marquise « parapluie » PLM ; le sobre bâtiment voyageurs, avec son ancien buffet, respire la grande et riche Compagnie.
Le guidon de départ du chef de service s ‘agite à 15h25. Nous prenons la partie la plus rurale de la ligne, c’est l’hiver, il fait froid et le soleil commence à s’effacer ; nous sommes moins nombreux dans notre autorail bien chauffé ; les petites gares nous font ici et là des clins d’œil ; Maison-Dieu qui a perdu sa bifurcation pour Les Laumes-Alésia depuis longtemps et sa voie d’évitement avec toutes ses installations récemment déposées, Sincey-Les-Rouvray qui, inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques est dans son état d’origine, avec ses cloches d’annonce, sa salle d’attente et ses guichets voyageurs et marchandises PLM. Cette magnifique gare, rare témoin de son époque mériterait d’être plus soignée ; un voyageur descend et « la micheline » comme la nomme affectueusement le français ordinaire, continue son chemin. Passages à niveau aujourd’hui automatiques et petites gares se succèdent , nous marquons l'arrêt à La Roche-en-Brenil où nous croisons le TER 892636 pour Avallon. Beaucoup de wagons de bois en chargement sur les débords et un embranchement réservé au transport de cailloux sont le signe d’une activité marchandises importante.
Il est 16h04 lorsque le chef de gare à la casquette aux étoiles or et argent donne le départ. Nous arrivons à Saulieu, haut lieu de la restauration française où des voyageurs descendent et montent, là encore des wagons de bois témoignent du trafic marchandises. Le bâtiment voyageurs et son typique abri de quai sont en restauration ; la belle et fraîche peinture ivoire et les plaques bleues émaillées aux lettres blanches donnent à la gare une véritable cure de jeunesse. Les lumières de l’autorail se sont allumées et la douce température intérieure confèrent à ce voyage une ambiance de bien être. Usager au quotidien dans le RER aux inconfortables Z 20500, j’en apprécie d’autant plus la qualité. Manlay, puis Dracy-Saint-Loup autrefois gare de bifurcation vers Epinac-les-Mines, me plonge dans l’insignifiance des choses, porté par le ronronnement et la transmission mécanique de l’autorail.
A l’heure prévue, l’autorail omnibus s'arrête à Autun où de nombreux voyageurs l'attendent pour continuer vers Etang-sur-Arroux. Olivier m’attend et Laurent a quelques minutes de retard, la circulation routière étant la cause de son inquiétante absence, sur le quai 1 de la belle gare d’Autun, à la façade recouverte de guirlandes lumineuses, prélude des fêtes de Noël.
Le lendemain je me rends pour le retour par les mêmes lignes, à la gare d’Autun, que les inconditionnels du PLM trouveront très belle avec son abris « parapluie » et sa petite rotonde.
La nuit fut glaciale et les traverses sont encore toutes givrées lorsque j’attends l’autorail TER pour Auxerre ; Jérôme, le jeune chef de service à la tenue impeccable, annonce le train 892618 à la gare de Saulieu, par le cantonnement téléphonique de voie unique assisté par informatique, le CAPI.
Deux minutes de retard sont annoncées ; c’est à 8h29 que je quitte la sous-préfecture de Saône et Loire par un temps qui s’annonce aussi superbe qu’hier.
Les deux minutes sont vites rattrapées par notre conducteur, le soleil se lève et caresse deux chevreuils un peu dérangés par notre petit autorail.
« Crains qu’un jour un train ne t’émeuve plus ».
 Didier Leroy. Décembre 2001.



Petite barrière piétonne en pleine campagne



Barrière à Dani


Pour aller danser avec joop




On me dit que l'un s'appel Jacquot et l'autre c'est Jacquotte !




Retour à la salle Jean Claude segaud
Le 1er novembre 2001 disparaissait Jean Claude Segaud. Cet enseignant était depuis un peu plus de six années déjà, conseiller municipal de notre ville, mais aussi conseiller régional et en qualité de premier secrétaire fédéral du Parti Socialiste, "le patron " du PS en Saône et Loire. Mais avant d'être un militant politique de premier plan, un élu très actif, Jean Claude a été également un citoyen pleinement engagé dans le mouvement associatif. La laïcité chevillée au corps, cet instituteur a consacré beaucoup de temps et d'énergie au foyer des jeunes à Dracy Saint Loup près d'Autun ( c'est dans cette localité que s'est éteint M. Segaud) , à la Fédération des Oeuvres Laïques ( F.O.L ) dont il a été longtemps l'un des vices président mais aussi aux centres de vacances. Comme animateur, puis comme Directeur !

Prochaine randonnée le mercredi 5 février, ce sera à Saint Eugène, rendez vous sur la place de la mairie à 13h30


mercredi 22 janvier 2020

Du côté de la Celle en Morvan et du Grand Mizieux

Sous un beau soleil hivernal, nous sommes partis à l'assaut des monts du Morvan au dessus  de la Celle en Morvan à la découverte du hameau du Grand Mizieux et autour du bois de Narvau.





C'est parti pour une petite ascension jusqu'au Grand Mizieux, en passant par Les Barangers

Première pause

Premier bouchon

La haut, Le Grand Mizieux

Jaja, fait gaffe, la dedans ya surement une "mère engueule"En Bourgogne et peut-être dans d’autres régions, la légende de la "Mère En Gueule" circulait afin d'éloigner les enfants des points d'eau tels que puits, mares et étangs. La "Mère En Gueule" était censée sortir de l'eau et emmener les enfants trop curieux avec elle dans les profondeurs... Son apparence monstrueuse était laissée à l'imagination des plus petits comme des plus grands.

Le Jasmin d'hiver


Petit Chalet au Mizieux
Dans ce hameau un peu perdu dans le forêt, Alain Rey possède une résidence secondaire.

Alain Rey, né le  à Pont-du-Château dans le Puy-de-Dôme, est un linguiste et lexicographe français. Il est le rédacteur en chef des publications des éditions Le Robert.
Alain Rey est un observateur de l'évolution de la langue française. Il incarne, à l'instar du Robert, une langue française moderne1, n'hésitant pas à inclure dans ses dictionnaires du verlan ou des régionalismes2. S'il n'est pas universitaire, il a cependant joué un rôle majeur dans le développement de la terminologie, de la lexicologie, de l'histoire du vocabulaire, de la sémantique historique et de l'histoire culturelle des dictionnaires. Il a participé à de très nombreux colloques et publié un très grand nombre d'articles.Portrait de Alain Rey





C'est ou qu'on tourne !


Dans la mousse ici, il y aurait ben des chanterelles grises ...

Ben oui, y'en a , pour une mini omelette ce soir .


Studio photos



Chemin avec un peu d'humidité


On m'a dit !
 La mémoire collective raconte une bien triste histoire sur le grand mort et le petit mort:
Autrefois, ce chemin reliait les 2 communes de la Celle en Morvan et de la Grande Verrière, un marchand et son son fils se rendaient d'une commune à l'autre, des brigands les attaquèrent afin de les dépouiller, le marchand voulant se défendre, fut tué par les bandits, voyant cela, le fils prit ses jambes à son cou et se sauva en direction de Verrière, les brigands ne voulant pas de témoin de leurs crimes, le rattrapèrent et lui firent son affaire. Depuis ce temps lointain les habitants du secteur entretiennent les croix, celle ci et celle du petit mort environ 1 km plus bas.


Au fond, le ruisseau des Barangers
Descente vers La Celle



Arrivée au parking du cimetière

Oh, la belle petite rouge!

Je crois que nos efforts sportifs vont encore être réduits à néant, mais pas la convivialité !





C'est chaud !
  



Aujourd'hui, on arrose, oui Genevieve a aujourd'hui .....ans enfin quoi, un an de plus
Bon anniversaire et merci pour ces bonnes choses

Je crois qu'on appelle ça un tête à tête


Prochaine randonnée mercredi 29 janvier 2020, ce sera à Dracy St Loup, rendez vous sur le parking de la salle des fêtes à 13h30