mercredi 28 février 2018

Randonnée à Lucenay par la voie romaine

Grande randonnée sur les hauteurs de Lucenay en suivant la voie romaine, ce qui n'était pas vraiment prévu, ce qui était prévu c'était 8 kms , mais au final 12,7 Kms, pardon à mes compagnons.
11 au départ pour affronter les températures au dessous de Zéro
En voilà un qui n'aime pas être emmer.......
Petit ruisseau qui va être capturé par la glace.
Le hameau de Volmay
Avec son collectionneur
Son sculpteur
Son réparateur,  je crois qu'il a pris du retard !
Maintenant passons au choses sérieuses, 150 m de dénivelé au kilomètre.
Borne vers la voie romaine
C'est à partir de là qu'on s'est planté !
Là on coupe au droit à travers le pré.
Les Grands Jours
La piste de ski des Petits Jours, chouette la neige arrive!
Les Petits Jours
Le château de Visigneux

Le hameau de Visigneux, en bord de rivière du Vauloin à Lucenay-l’Évêque, depuis le XIIIe siècle présenta longtemps une imposante maison forte.
Les écorcheurs, pilleurs et entrepreneurs de guerre, s’en emparèrent en 1366 et y restèrent jusqu’en 1416.
Ce château fort a souvent changé de propriétaires jusqu’en 1688 où il parvint à Nicolas de Ganay. Il appartient depuis cette date à la noble famille de Ganay.
Les illustres de Ganay auront marqué l’histoire de notre pays, de père en fils, successivement officier royal des vaisseaux et gouverneur d’Autun, maréchal de camp des armées du roi et député de Saône-et-Loire, ministre plénipotentiaire, président du conseil général, chevalier de la Légion d’honneur et croix de guerre 14-18. C’est Louis-Charles-Maurice de Ganay qui fera construire en 1885, par l’architecte Ernest Sanson, un grand château en avant de l’ancien bâtiment.
L’imposant château construit au XIXe siècle est de plan rectangulaire, avec une tour ronde et deux tours carrées. Le bâtiment à deux étages est entièrement construit en granit. Tout y a été réalisé avec un soin extrême dans les détails : encadrement des fenêtres avec bandeau mouluré, toit de tuiles à pente accentuée avec lucarnes à fronton triangulaire, hautes cheminées et ses épis de faîtage de style XVIe siècle.
La propriété présente un bassin entouré de buis taillés, un jardin, un colombier, un bâtiment de communs. Vers l’ouest, à l’entrée du bois, se trouve une petite chapelle à clocher-arcade, élevée par le même architecte. Elle a remplacé l’ancienne chapelle dédiée à Saint Georges, démolie en 1848.
Le site fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 5 avril 1990. ( Claude Chermain)



La vieille église de Morey

Située à Morey sur une hauteur, à 500 mètres du village, la vieille église, dédiée à la Nativité de la Vierge Marie, semble protéger les lucenois et toute la vallée du Ternin


Veillant sur la sépulture de nos défunts déposés à ses pieds, elle lutte depuis très longtemps contre le délabrement que connaissent les bâtiments abandonnés.

A l'aide des documents bien préservés chez le Président de l'association « Les Amis des Vieilles Pierres de Lucenay l'Evêque », M. Georges DEMEUSOY, on peut, en quelques lignes, retracer l'histoire d'une des plus anciennes et des plus curieuses églises de notre beau Morvan : l'église de Morey.

Jusqu'au 13 ème siècle, l'église de Lucenay se trouvait dans l'enceinte du château des évêques d'Autun, dans l'actuel bourg. Pour mieux fortifier le château, il a fallu détruire la chapelle. C'est alors que le chapelain du château, Guillaume de Morey, qui avait de grandes propriétés, fit don d'un terrain choisi sur un lieu excentré du bourg, mais sur une hauteur qui domine Lucenay : Morey. L'église de Morey fut donc bâtie en 1295 à l'écart du village sur les restes d'un ancien prieuré. Le presbytère resta toujours dans le bourg et un chemin à travers prés (« le Sautu ») permettait au curé et lucenois de monter à l'église par un raccourci.
Nous ne possédons pas de documents sur l'église durant les années qui suivirent. Nous savons seulement qu'au 17 ème siècle, Lucenay était un lieu de pèlerinage en vue de protéger les habitants de la rage. On y venait de fort loin en raison des cures miraculeuses qui s'y opéraient.
En 1811, le clocher de bois fut détruit par la foudre, puis remplacé par un dôme allongé « pour imiter, disait l'architecte Joubert, Saint-Pierre-de-Rome ».
Cette église, mal entretenue durant les 18 ème et 19 ème siècles, et peut-être parce qu'elle était trop petite ( 1121 habitants en 1896), fut abandonnée le 31 décembre 1900 au profit de la nouvelle église qui venait d'être construite dans le bourg du village. On continua d'y organiser des cérémonies de temps à autre mais, en janvier 1959, le clocher s'effondra, et entraîna dans la chute, la plus grande partie de la nef.
Depuis lors, les intempéries n'ont cessé de dégrader l'ensemble de la construction … Ensuite, des arbustes y prirent racine.
Vers 1970, une partie du collatéral s'effondra sur les monuments funéraires : la Commune dut les réparer.
Devant ce spectacle, certains habitants de Lucenay pensèrent qu'il y avait peut-être quelque chose à faire. Alors, bien décidés, ils fondèrent une association « les Amis des Vieilles Pierres de Lucenay l'Evêque ».
Elle devait se charger essentiellement de récolter des fonds et d'organiser des chantiers bénévoles. Les statuts de l'association ont été publiés au Journal Officiel le 16 septembre 1971 avec « pour objet : participer à la sauvegarde et à la conservation des vestiges du passé, dignes d'intérêts ».
Dès 1975, soucieux de conserver un tel monument, le maire de l'époque Mr Louis de GANAY et l'association , entreprirent sa restauration. Une première campagne de travaux débuta le 1 er juillet 1975, au cours de laquelle participèrent une quinzaine de travailleurs bénévoles essentiellement artisans, agriculteurs ( notamment en prêtant leur matériel ) et étudiants. En moins de trois mois et demie : plus de 120 tombereaux ( soit plus de 100 m3 ) de décombres furent enlevés et toute la nef fut nettoyée. Une quinzaine de personnes, toutes désirant prouver que dans les campagnes aussi on avait le respect de l'art, prirent l'habitude de se retrouver le samedi pour consacrer une demi-journée à leur vieille église. Le chantier était ouvert à la belle saison, l'hiver étant consacré à la fabrication des essaules ( tuiles de châtaigniers ) en grande partie du à notre spécialiste du bois Mr Jean DUMONT ou au sciage des bois de construction.
De 1978 à 1982, Lucenay a été le cadre de stage de formation d'Animateurs de Chantiers de jeunes bénévoles, venus pour la plus part de la région parisienne. Ce stage fut agrée et financé par R.E.M.P.Art (Réhabilitation et Entretien des Monuments et du Patrimoine Artistique) sous l'égide du ministère de la Culture et de la communication et de la direction du Patrimoine. Ces stages étaient supervisés par l'architecte en chef des Monuments Historiques, Mr Jean-Gabriel MORTAMET, encadrés par un responsable de stage, Mr Charles de GANAY, et deux chefs de chantiers, Mr Georges DEMEUSOY et Mr Gérard VIEILLARD, avec l'aide de spécialistes de la restauration et les équipes de jeunes bénévoles, atteignant le nombre d'une quinzaine, ou plus, qui trouvaient un accueil chaleureux auprès de la cantinière Mme Solange TILLEROT. Durant cette période, de nombreux travaux ont pu être réalisés : maçonnerie, taille de pierre, charpente, couverture…
Ainsi, en 1980, la petite tour du clocher fut à l'abri des 1500 essaules de châtaigniers qui forment son toit. Des tuiles sur lesquelles figurent les noms de tous les lucenois qui ont aidé financièrement à leur confection. Côté chœur, on est aussi à l'abri, puisque toute la toiture du chœur et de la chapelle de gauche ont été refaits.
En 1982 : le mur collatéral entièrement remonté, a retrouvé une toiture avec une charpente « à l'ancienne ».
Depuis, le bâtiment est resté en l'état et exposé aux injures du temps. Des travaux ponctuels et inévitables ont été réalisés. Mais des travaux d'urgence sont nécessaires, notamment la consolidation des murs et la réfection de la toiture de la sacristie.
Cette église, appartenant à la Commune est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Depuis 2007, la Commune adhère à la Fondation du Patrimoine.
Les œuvres d'art qu'elle contenait ( statues, tableaux … ) sont conservées à Lucenay dans l'église actuelle et dans les locaux municipaux, toutes classées parmi les Monuments Historiques.

Pour retrouver sa jeunesse, cette vieille Dame de Lucenay, ne peut plus compter sur des chantiers bénévoles comme jadis : sa restauration ne peut se faire que par des professionnels du bâtiment sous l'égide de l'architecte des Bâtiments de France.
En s'attachant à sa sauvegarde, « Les Amis des Vieilles Pierres de Lucenay l'Evêque » poursuivent deux buts principaux :- préserver un des rares témoins de l'architecture religieuse médiévale de nos villages morvandiaux- rendre possible la remise en service de cet édifice Maintenant, l'association est habilitée à délivrer des reçus fiscaux permettant une réduction sur le revenu imposable de 66% des dons (ex 100 euros donnent 66 euros de déduction) Elle remercie tous ceux et toutes celles qui, d'une façon ou d'une autre, ont aidé et continueront d'aider à sa restauration. 

Prochaine randonnée,ce sera le mercredi 7 mars, ce sera encore à Lucenay pour un autre circuit, mais promis on ne se perdra pas, et le circuit sera plus court, RV à 13h30 sur la place du village



mercredi 21 février 2018

Tintry


Petite randonnée autour du TGV sur le territoire de la grande commune de Tintry.



Le petit hameau de Bordiat avec son artiste
Médaille des jeux olympiques de la plus belle vache
Gîte et chambres d'hôtes de Lusigny
Musigny avec sa centrale solaire et la vieille faucheuse de Papy
La place centrale du hameau de Musigny
Ici pour la restauration un coup de pinceau ne suffira pas !
On fait quoi, on attend le train ?
Au sud du bourg de Tintry, se trouvait la butte de Villar .Des fouilles pratiquées à la fin du XIXe siècle sous la direction du comte de Musy, firent apparaître à Villar les fondations d'une muraille de 1,50 m d'épaisseur sous laquelle on découvrit un mélange de charbons, d'ossements d'animaux et de défenses de sangliers, peut-être les restes d'une consécration païenne. C'est du moins ce que l'on a pensé à l'époque, mais peut-être s'agit-il tout simplement des vestiges d'un incendie, comme cela a été observé sur l'habitat voisin de la Vieille Tour.
Villar devint ensuite un fief appartenant au XVIIe siècle à la famille protestante de Couches, Le Sage, puis aux Truchis, et au XVIIIe siècle aux Musi. Le manoir actuel, propriété de M. Nidiau, ancien maire de Tintry, est une construction du XVe siècle, très remaniée au XIXe siècle.
On trouve encore ça en pleine campagne ! ( coup de gueule )
Youpi ! Les pastilles Vichy sont de retour ....
C'est bon la goutte !
TGVpris en excès de vitesse 287 Km/heure pour 50 traversée de Tintry
Retour au village, attention les enfants peuvent mordre !
Les habitants et habitantes de la commune de Tintry sont appelés les Tintrysiens et les Tintrysiennes.
Les 86 habitants du village de Tintry vivent sur une superficie totale de 10 km2 avec une densité de 9 habitants par km2 et une moyenne d’altitude de 440 m.
Depuis le dernier recensement de 1999 à 2008, la population est passée de 68 à 86 et a fortement augmenté de 26,47%.
Ici, les enfants du village ont planté des petits bouleaux, bravo  !
Beau bâtiment de ferme à restaurer près du centre ville .
L'hôtel de ville de Tintry

Prochaine balade à Lucenay L'évêque, le mercredi 28 février, rendez vous sur la place du village à 13h30