mercredi 26 août 2015

Randonnée à Saint Léger du Bois

Malgré le ronronnement incessant du TGV en fond sonore, nous avons fait une intéressante ballade à St Léger du Bois et au Petit Moloy à la découverte des anciennes mines de charbon et de schiste
.Merci à Daniel Daunot, Maire de La Petite Verrière qui nous a fait découvrir ce circuit.




Départ du village de St Léger du Bois, grande église avec encore le cimetière autour.
La Drée, pas vraiment de quoi naviguer
C'est parti, direction Le Petit Moloy.
De l'essence sous nos pieds qu'ils disent, on a creusé mais on a rien trouvé!
Le village vue d'en haut.
La superficie de la commune est de 2 126 ha et l'altitude moyenne de 317 m, avec un point culminant à 450 m.
Nombreux sangliers et chevreuils peuplent les bois.

A 13 km au nord-est d'Autun, ce village de l'Autunois s'est appelé successivement St Pierre, St Ligier du Bois et Bois Nègre pendant la Révolution.

Ses habitants sont-ils des Lendgariens, des Sandogariens ou des Léodégariens ? Ne serait-ce pas plutôt des Léodégardiens ?
Qu'importe, puisqu'y vivre rend léger...

Se baignant dans la Drée, qui se jette dans l'Arroux et la Loire, St Léger du Bois, au cours du temps, a vu sa vocation agricole évoluer vers une fugitive richesse due au Mont Frivaux qui le domine :
Le crassier des Chagnons
Le Petit Moloy
Un futur coq au vin
Place du Petit Moloy
ça vous en bouche un ........
Un tombereau moderne avec frein à main et roues à pneu
Cabane de chasse, la plus belle que nous ayons rencontré lors de nos ballades
Toutes mes excuses pour l'illisibilité de ces textes, allez! faites un tour du côté des puits des Fourneaux et vous pourrez lire des témoignages émouvants de personnes qui ont vécu cette période.( tous ces lieux sont accessibles en voiture)

Par ses mines de schistes bitumeux, il a donné l'essence minérale et ses sous-produits oléochimiques.
Par ses mines de charbon, il a alimenté les foyers de la sidérurgie creusotine des Schneider. Commencée en 1846, l'activité des mines s'est arrêtée en 1958. L'exploitation des gisements de schistes bitumineux avait lieu à ciel ouvert, et permettait de traiter 60 000 hectolitres d'huiles lourdes par an.
Prochaine randonnée le mercredi 2 septembre, RV à 8h45 sur la place du village de Laizy ou 9 h au hameau de Crometey pour une petite ballade de 7 kms maxi.


mercredi 19 août 2015

Randonnée à Toulongeon


Michel nous a tracé une superbe randonnée sur le versant nord ouest du massif d'Uchon , ça monte et ça descend , mais que c'est chouette !

Toulongeon,auberge du Barde, beaucoup de soirées musicales à cette auberge, je ne sais pas si c'est toujours d'actualité !
 
Les bâtiments actuels du château de Toulongeon, commencés par le beau-frère de Bussy-Rabutin, François de Toulongeon, furent activement poursuivis par un nouvel acquéreur (1756), Théodore Chevignard, gouverneur de Beaune, puis par ses successeurs, les Gravier de Vergennes (1764), dont Charles de Vergennes, devenu ministre des Affaires étrangères, obtint du roi des lettres patentes pour que la seigneurie portât son nom - qu’elle ne conservera pas.
Le comte de Vergennes s’intéressa beaucoup à la construction des routes du pays et prit une part active à soutenir, peu d’années avant sa mort (1787), la création des manufactures royales du Creusot (Fonderie royale et Cristallerie de la Reine). Les terriers de Toulongeon montrent que sous l’Ancien Régime, la seigneurie couvre un territoire considérable sur les communes actuelles de Mesvres, La Chapelle, Broye et Uchon.

Du château de Toulongeon, blotti dans une sorte de bout du monde au pied des rudes escarpements de la Ravière et de la Certenue, ne reste qu'une partie des communs avec une tour d’angle plus ancienne. Dans la propriété de l'ancien moulin, subsistent les vestiges du site fortifié médiéval.
ça monte, ça monte, mais ce n'est que la première côte !
Dans la région, les arbres aiment bien le fer, il le déguste doucement
Le hameau des Chataigners avec sa fontaine et son jardin d'enfants.

Le hameau de Velle et une petite terrasse panoramique
En bas les Theurets, on y va! Les freins vont chauffer !
Lotissement d'abeilles, pas de pollution dans le secteur .
Émile Chateau (16 octobre 1866 à Uchon (Saône-et-Loire) - 15 avril 1952 à Charrecey (Saône-et-Loire) est un botaniste français.
Instituteur, il est successivement directeur d'écoles à Saisy, Mâcon, Bourg-le-Comte, Antully et Matour (communes de Saône-et-Loire).
Se passionnant pour l’étude des végétaux, Émile Chateau expose en août 1895 sa théorie du regroupement naturel des plantes par ses relevés floristiques comparés à Salornay-sur-Guye (Saône-et-Loire)1.
Sa publication sur les associations végétales en 1912 est considérée par certains, notamment par le Pr Georges Kuhnholtz-Lordat, comme à l'origine d’une science nouvelle : la phytosociologie.

La Société botanique de France lui décerne, en 1927, le prix Coincy2 adopté en 1904 et qui récompense une recherche en taxinomie. Prix généralement réservé aux professeurs des universités.
Il est inhumé au cimetière de Charrecey3.
La Ville de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) réalise à partir de 1953 un jardin géobotanique selon son concept "La plante dans son milieu" imaginé 42 ans plus tôt sur le plateau d'Antully près d'Autun (Saône-et-Loire).
Émile Chateau fut membre de l’Académie de Mâcon, qui lui a dédié une conférence le 16 novembre 2002, à l'occasion de son jubilé.
Les archives inédites du savant ont été remises à l'Académie de Mâcon par sa petite-fille Mylène Tuffier-Leclercq, tandis que son herbier a été confié au Muséum d'Autun (Saône-et-Loire).
Sentinelles sur le bord du chemin
La Gravetière
Une bien belle rocaille! et naturelle en plus.

Beau sentier pour redescendre sur Toulongeon
Qui a dit qu'il n'y avait pas de pommes cette année !
Retour à Toulongeon.




Prochaine rando mercredi 26 Août à Saint Léger du Bois RV 9 h00  devant la mairie .

mercredi 12 août 2015

rando sur la voie du tacot à Corcelles

Nous avons fait un bond d'un siècle en arrière à la découverte de la voie du tacot de Corcelles aux Malpeines.
Ce sont les "chemins de fer d'intérêt local" ou à voie étroite dont les trains sont appelés affectivement par les Morvandiaux " tacots ", c'est à dire " engins qui cognent ".

Quel spectacle ce devait être ! Un petit train, un de ces tortillards dont tout le monde garde un souvenir attendri, qui venant d'Autun haletait gaillardement en direction de Château-Chinon.
On parle d'un trafic de plus de 2500 voyageurs les jours de foires en Autunois (Saint Ladre...).
Avec une vitesse moyenne de 20 km/h, on était plus sûr de l'heure d'arrivée à Autun, que celle du retour sur Château-Chinon! La Il était d'usage pour les utilisateurs de faire, par un simple signe le long du trajet, stopper la locomotive pour bénéficier de ce moyen de transport...

Le tracé, la vitesse, la silhouette conjugués de ces petits trains composés de voitures de voyageurs et de wagons de marchandises, permettent de bien comprendre l'adjectif de tortillard (il suivait les courbes du terrain).

Avec 3 locomotives en service sur la ligne, le tacot arpentait les paysages d'Autun à Château-Chinon avec la remontée épique dans le Morvan où, à bien des occasions surtout en période d'hiver, les voyageurs descendaient du train pour le pousser (...), évitant ainsi à la machine de patiner sur les rails.

Il ne traversait pas moins de 2 ponts sur l'Arroux, 4 viaducs en pierre (dont un après Corcelles) et de nombreux ponceaux métalliques et 4 carrières (extraction d'anthracite, de graviers, de fluorine et de pavés, aux Corvées, non loin de Corcelles).durée du trajet était de 2h24.



En projet depuis 1891, la ligne fut déclarée d'utilité publique en Juillet 1897, et ouverte d'Autun à Athez-Corcelles le 28 Aout 1900.Elle fut ensuite prolongée jusqu'à Chateau Chinon Ville le 28 Aout 1904, et après le refus du PLM pour établir une gare commune, jusqu'à Chateau Chinon PLM le 1er Juin 1905. D'une longueur de 49,600 Km, le trajet se faisait théoriquement en 2h24.Etablie dans une région montagneuse, la ligne avait un profil difficile.Autun est à une altitude de 300m, tandis que l'arrêt des Malpennes culmine à 650m.La ligne faisait 15 Km de plus que la liaison par la route, pour s'affranchir du relief en suivant les vallées des cours d'eau.Celà faisait dire aux détracteurs du tacot, qu'il se promenait dans le morvan ! En plus du service voyageur, les principales marchandises transportées étaient: le bétail, surtout avant les foires d'Autun et d'Anost, les pommes de terre, les écorces de chêne pour la tannerie, mais surtout le bois sous toutes ses formes (bois de chauffage, bois de boulange, grumes,étais de mine,traverses de chemin de fer, poteaux télégraphiques, bois à papier...) et également le produit de mines et de carrières. Le tacot assurait aussi le service postal, courrier et colis. La ligne de chemin de fer avait détrôné une vieille coutume du morvan, le flottage de bois. Malgré tout celà, la ligne était la plus mauvaise de la compagnie de Saône et Loire. En 1924 le département se subsitue à la Cie en faillite et reprend toutes les lignes du réseau sous forme de régie. A partir de 1931, deux lignes d'autobus sont mises en service, Autun-Anost par Cussy et Autun-Chateau Chinon par Roussillon.Mais les trains continuent à prendre des voyageurs dans les gares non desservies par les cars. L'exploitation cessa en 1936 et la ligne fut déclassée en 1939.


Gare début 1900 et la même aujourd'hui, difficile à reconnaitre !






La locomotive du tacot .



Ancienne clôture en pierre, costaud les anciens !
Imaginons le petit train à l'assaut de la montagne .
Cherchez les champs !

A l'époque, il a fallu fendre la montagne.
Petit ruisseau " lea Corcellière"
Ici, on extrayait et cassait  les pierres pour le ballast , les anciens racontaient que c’était des bagnards qui faisaient ce travail.
Tapis de mousse sous les sapins, incitation à la sieste, mais ce n'est pas le moment !
Traverses de chemin de fer restées sur place.
Par endroits, il a fallu creuser une tranchée .
Et construire des petits ponts
Mignon, ce petit étang.
Arrivée au hameau des Malpeines
Les Pasquelins, hameau de la commune d'Arleuf
Les Rabeurlingues, il parait que ça veut dire " arbres rabougris"
Retour à Corcelles, nos amis Hollandais sont arrivés
Elle est belle la pompe moderne à manivelle !
Ancienne ferme à restaurer
L'ancienne auberge de Corcelles
La maison de Maya l'abeille
La semaine prochaine mercredi 19 Août , rando à Toulongeon, RV à 9h00 devant l'auberge du Barde..