A l'écart du hameau du Vivier, sur la rive gauche du Méchet, s'observe
de beaux vestiges d'un manoir féodal, d'origine imprécise. Le Vivier est
mentionné dés 1262 Une première maison forte semble dater des XIV-XVe
siècles ; elle a connu plusieurs agrandissements. De cette époque,
subsiste une tour ronde et isolée d'environ 6 mètres de diamètre et
présentant des meurtrières ; elle serait une tour d'angle, selon le
CECAB. A quelques mètres, le corps de logis du XV-XVIe siècles a pu être
modifié. En 1613, une archive rapporte que la maison du Vivier
consistait "en trois corps de logis, une tour ronde, la cour cloze des
dits logis en murailles, le jardin et verger joignant icelle du côté
levant..." Baudiau précise qu'au XVIe siècle, le Vivier appartenait à
François de Montholon, écuyer, et célèbre avocat en parlement :" il
plaida en 1522, la cause du connétable Charles de Bourbon contre Louise
de Savoie, mère de François Ier dont il devint le garde des sceaux. En
1774, le fief et le château appartenaient à M. de Lagoutte, selon l'abbé
Courtépée. Le Vivier figure sur la carte Cassini (v1750) et sur le
cadastre de 1844, avec la tour, le corps de logis et son jardin à la
française. De cet ensemble de bâtiments, la tour reste en très bon état ;
un des corps de logis du manoir, avec son grand toit à croupe, a gardé
son cachet XVIe |
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