Dans la vallée, au bord du ruisseau Le Corterin, se trouve le château de La Ferrière, au pied de l’ancien château-fort des sires de Roussillon. L’historien abbé Baudiau parle d’une « belle maison de campagne », bâtie par la famille des Chevannes qui marquèrent un hameau proche.
Le domaine appartenait au XIIe siècle à l’abbaye Saint-Symphorien et aux seigneurs de Glenne. On le trouve nommé dans une charte de 866 du cartulaire de Saint-Symphorien. Il pourrait tenir son nom d’anciennes forges installées dans des temps très anciens.
Le château n’est pas inscrit en 1754 sur la carte de France, dite carte de Cassini. Mais il figure bien sur le cadastre de 1827. Sa construction pourrait alors dater de la fin du XIXe siècle.
Sur ce dernier document n’apparaissent pas les deux tours flanquant la demeure, mais on constate les deux vastes dépendances et une allée principale, dans l’axe du corps de logis traversant les prés, disparue aujourd’hui.
Le château comporte un corps de logis sur un plan rectangulaire, sur deux niveaux, flanqué d’une petite tour octogonale et d’une importante tour-pavillon de forme carré. La façade principale sur l’arrière, qui donne sur un parc, est plus ouvragée que celle donnant sur la grille d’entrée. L’ensemble est couvert d’ardoises. Les dépendances agricoles sont extrêmement imposantes autour du château, attestant une activité de culture et d’élevage importante. Deux grands corps de bâtiment aux vastes toitures encadrent de part et d’autre le château.
Depuis la route départementale, entre La Petite-Verrière et Anost, le massif château ne peut échapper à la vue.

Claude Chermain (CLP) 
Dans les années 60, comme c'était la mode, ici fut implanté un élevage de ragondins, bientôt le commerce de peaux de ces bestioles ne fut plus rentable, elles s'échappèrent volontairement ou  pas ,ce fut le début de l'invasion dans nos rivières