Selon Jacques Canaud, grand spécialiste des «Maquis duMorvan», il est le type même du maquis de combat dont les effectifs s’enflent (jusqu’à 1023 résistants) après le débarquement du 6 juin 1944 et la mobilisation générale qui intervint par voie d’affiches. Il fut aussi le maquis le mieux organisé. L’emploi du temps, la discipline étaient précis, le recrutement plus sévère qu’ailleurs (à majorité populaire et paysanne, la population du maquis Louis fut
néanmoins éclectique). A la fin de la guerre, le secrétariat disposait de feuilles à en-tête et de tampons avec la Croix de Lorraine.Le maquis Louis eut une telle réputation que les allemands ne l’attaquèrent jamais et qu’on le recommandait.Son influence est allée jusqu’à Saint-Honoré-les-Bains, Etang-sur-Arroux mais il œuvrait sur le territoire des communes de Luzy, Millay, Chiddes et Villapourçon.
Malgré de moins grandes difficultés financières (12 parachutages d’argent et d’armes), le maquis Louis réquisitionnait les bestiaux à Luzy, la farine sur la route de Château-Chinon, il réussit presque à éliminer le marché noir de la région et à fixer des prix maximum
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