Au cœur du Parc Naturel Régional du Morvan, le lac des Settons est un lac artificiel de 367 ha. Ce circuit emprunte le chemin de ronde du lac en longeant les berges. Le sentier est équipé de passerelles en bois qui permettent de faciliter le passage des zones marécageuses et de découvrir l’écosystème du lac.
C'était le jour de faire cette rando de 14,6 kilomètres autour du lac des Settons.Un beau soleil, une température très agréable nous ont accompagné tout au long de ce périple .
Nous sommes parti de la presqu'ile de Chevigny
et c'est parti à 9h15 du matin ! |
Passerelle aménagée avec vue sur la mangrove des Settons |
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Pas le temps de faire faire de la plage. |
Pas d'arrêt à la piscine non plus............ Des indiens en vacances |
Un peu de repos ça fait pas de mal ! |
Passage sur le barrage, plus qu'une heure avant le casse croûte.
Le barrage du lac des Settons a été construit pour faciliter le flottage du bois vers Paris
en se servant de la rivière comme moyen de transport. Le flottage du
bois « à bûches perdues » est une des plus grandes traditions
morvandelles. Le flottage du bois commençait le 1er novembre à la foire de Château-Chinon où le bois, amené, empilé et débité en morceaux de 1,14 m,
était vendu par les morvandiaux aux marchands de bois parisiens. les
bûches portaient à chaque extrémité la marque poinçonnée de son
propriétaire ou de l’exploitant. Le « jet » était produit par une vaste
« chasse d’eau » : « poules d’eau » et « canardiers » étaient chargés de
faciliter la progression sans encombres des bûches le long des
rivières. En aval des lacs et étangs, toute la famille morvandelle était
employée sur le flottage et il n’est pas rare encore aujourd’hui de
retrouver dans les vieilles maisons le « croc » de son ancêtre.
Sur la Cure,
où il flottait depuis les Settons, le bois n’était embarqué qu’au grand
flot en mars et avril, deux ou trois jours suivant la disponibilité de
la retenue d’eau. On arrêtait les bûches à Arcy-sur-Cure et elles n’étaient lâchées sur Cravant (dans l’Yonne) qu’au fur et à mesure des besoins. Là, le bois était sorti de l’eau et constitué en radeaux, des trains de 100 m de long, soit 25 décastères de bûches reliées ensemble. En ce temps là, le Morvan servait à lui seul à chauffer Paris pendant tout un hiver.
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Et après le repas, l'enfer du jeu. Même pas le temps de faire la sieste !
Prochaine randonnée, mercredi 12 Août à 9 heures place du village à Anost.
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