En contrebas
de Méley, se trouve une curieuse roche percée (« pourtue ») d’un trou
d’une dizaine de centimètres de diamètre et profond de cinquante centimètres.
L’eau y affleure en toutes saisons.
Pendant les
grandes sécheresses, les habitants des hameaux voisins s’y rendaient en
procession, une jeune fille en tête, et y versaient de l'eau bénite qu'ils
agitaient avec un rameau de buis ou une baguette, en faisant des prières pour
obtenir la pluie.
Des
personnes, qui vivaient encore en 1892 se rappelaient s'être rendues dans leur
jeunesse en dévotion à la Pierre-Pourtue pour obtenir la pluie. Elles
racontaient que vers 1867, il survint une vraie tempête avec une averse de
grêle, qui mit fin à ce pèlerinage. On ne trompe pas impunément le Ciel :
Vérification faite (on ne précise pas comment), il s’est avéré que la jeune
fille ne méritait pas ce qualificatif ! On dit que c’est de ce jour que
l’usage est tombé en désuétude.
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