jeudi 2 juillet 2015

Les roches de Glenne

Malgré la canicule 14 marcheurs se sont retrouvés pour une belle petite ballade sur le magnifique site des roches de Glenne, ballade raccourcie en raison de la chaleur, avec un départ à 16h30 en attendant les 4 heures chez Cécile au restaurant de la poste à La Grande Verrière.


Juste un petit sentier d'accès.





Eh oui ça monte, mais ça va bientôt changer !


Le village de la Grande verrière

Sur un éperon rocheux se trouvent les ruines du château de Glenne du XIe siècle. Mentionné en 1076 il était possédé par la noble famille de Glenne ou Glaine (Ponce de Glane, chevalier). On ne connait pas la date d'abandon ou destruction de cette forteresse médiévale indiquée en ruines sur la carte Cassini v. 1750 ("ruines de Glaine").Proche de vestiges gallo-romain (camp et voies), cet important château fort fut aménagé entre et sur les rochers naturels qui se dressent au nord et au sud, sur un espace de 100 m de long environ sur 30 m de large. La base des rochers a été entourée par un fossé sec, bien visible au nord, limité à une terrasse au sud. L'accès se fait à l'ouest par une longue basse-cour séparée du château par un fossé large de 30m et profond de 6. (src:CECAB). On voit encore les vestiges d'une chapelle dédiée à la Sainte Croix d'après Baudiau. Tardivement détruite à une date inconnue, elle était liée à un culte païen puis chrétien lié à la Fontaine St Martin ou Fontaine des Fées en contrebas de la forteresse médiévale. L'emplacement de la chapelle a été marqué d'une croix en bois.Aujourd'hui propriété privée, les ruines sont encore bien lisibles (pans de murs, tour ronde, etc.) et parfois impressionnantes "perchées" sur les rochers. Sans la végétation et les boisements dans et autour du site, ce château bati sur son éperon rocheux pourrait rappeler certains châteaux cathares .


Maintenant ça descend !

LA LEGENDE

Les rochers de Glennes au milieu d'une forêt d'énormes chataigniers, forment un massif quartzeux de près d'un kilomètre. La roche du Jardon, le géant de la troupe, est surmontée d'une pierre branlante qui se nomme la Balle en raison de sa forme qui rappelle celle du mannequin des colporteurs. Tout au pied, jaillit une petite source, dite la Fontaine-des-Fées. Les indigènes en sont fiers et disent volontiers :
La Roche du Jardon
Vaut Beaune et Dijon.

Cela tient non seulement à sa masse imposante, et à son cadre pittoresque, mais au trésor qu'elle renferme. Elle s'ouvre seulement le jour des Rameaux. Lorsque la procession rentre à l'église de la Grande-Verrière, et que le prêtre frappe à la porte avec la crosse de la croix, en chantant l'Attolite Portas, un grand serpent noir aux yeux brillants, gardien de ces richesses sort alors de cette fracture donnant accès à la caverne, et vient boire et se baigner à la fontaine ce serait le moment propice avant qu'elle se referme pour entrer dans l'excavation et y puiser. Mais la tradition ne dit pas qu'on l'ait jamais osé.

Dans les moments de grande sécheresse, on y venait en procession pour obtenir la pluie. Les bonnes femmes y puisaient abondamment de l'eau qu'elles jetaient sur le curé, qui s'en retournait trempé comme une soupe. Cet agréable divertissement n'aurait cessé que depuis peu d'années, au grand scandale des braves femmes, le nouveau curé n'ayant pas voulu permettre cette licence. On y venait aussi prier pour les malades atteints de la fièvre, et y tremper le linge des enfants. On y apportait comme offrande un œuf ou une pièce de monnaie, qui étaient déposés après la prière sur une pierre à côté et que s'appropriaient les visiteurs mendiants ou autres à l'affût de cette aubaine. On s'y rend encore maintenant mais avec moins de ferveur qu'autrefois et plus de scepticisme. Aussi les jeunes plaisantent-ils narquoisement les pélerines âgées qui honorent encore la pierre, en disant qu'elles vont faire l'offrande aux mouches.


Le seul être vivant rencontré lors de notre ballade
Un brin de toilette pour la photo.

Les 14 courageux marcheurs, bon d'accord il ne sont que 13, il faut bien qu'il y en ai un qui se sacrifie pour prendre la photo! C'est dommage parce que c'est le plus beau!


A table pour les traditionnels 4 heures Morvandiaux, j'ai l'impression que les 14 ont fait des petits !



Et ça fini toujours par des danses et des chansons, grâce à notre ami Bernard.


Reprise des randos, ce mercredi 22 juillet, RV à 9 heures au four à pain des 4 vents

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