mercredi 17 janvier 2018

La Boulaye

Henri nous a tracé une belle balade à la découverte des vestiges de l'histoire de La Boulaye


15 randonneurs au départ, courage le soleil arrive !

La Boulaye, commune de 109 habitants, connue dans la région pour son temple bouddhiste " temple des mille Bouddhas"le plus important d'Europe


Ferme de Poiseuil

Chèvrerie des Terres Chaudes, on y va pas, trop dangereux !

Petit bâtiment, certainement de gardien .

Le domaine de la Boulaye attend le gérant qui le fera revivre.

Allez ! un petit détour pour découvrir le caveau du Marquis de Montmort

Première découverte, une belle fontaine style 19ème.

Tranchée pour l'accès au tombeau


10 casiers en attente de clients






Et au dessus une petite pyramide, y a t-il un habitant à l’intérieur ?





Claude Bernard Jean Madeleine Germain, marquis Loppin de Montmort, marquis de La Boulaye, né le à Dijon et mort le à La Boulaye (Saône-et-Loire)1, est un maréchal de camp français de la Restauration.
C'est un des participants à la Guerre d'indépendance des États-Unis et membre originel de la Société des Cincinnati. Louis XVIII le fit comte héréditaire.






Désolé de vous décevoir, mais ce caveau est certainement vide de tout occupant !


Le moulin rénové, magnifique maison d'hôtes de charme 
Le lieu a du caractère. Il s’agit d’un ancien moulin à huile construit en 1835.
Dans la pièce, aujourd’hui dévolue au vaste séjour, œuvrait jadis un âne. Il tournait autour d’un axe pour actionner le pressoir.
Ce bâtiment industriel en forme de croix dont il ne  subsistait qu’une ruine a été superbement restauré par Christian Torrione avec le souci d’en  préserver l’authenticité.
Cet édifice a d’ailleurs obtenu le Prix de la Rénovation du Patrimoine du Conseil Général de Sâone et Loire.


Ancien four à pain restauré

La glacière de la Boulaye, l'entrée


Sortez moi de là j'ai peur !


Trou pour stocker la glace

On descendait les blocs de glace par cet escalier


Galerie pour l'isolation de la glacière


Comment était constituée une glacière :
– une cavité de stockage de la glace, appelée cuve, creusée dans le sol (environ 5 m de diamètre, 10 m de profondeur mais parfois plus) et recouverte d’une muraille réalisée en pierres ou petites briques comme celle de Satory (voir photo),
– un ou plusieurs accès à cette cuve pour le chargement et le déchargement de la glace (souvent on place l’accès au nord avec un sas à double porte),
– un dispositif d’évacuation de l’eau de fonte de la glace en fond de cuve,
– un toit en forme de coupole recouvert de terre avec des plantations  ou par un petit bâtiment avec un toit en chaume
Une bonne glacière doit conserver la glace entreposée le plus longtemps possible, c’est–à-dire qu’entre son chargement en hiver et l’utilisation de la glace, généralement à partir de la fin du printemps et pendant l’été, la perte du volume initial ne doit pas être supérieure à 50%.
Les sources de glace étaient situées en général assez proches de la glacière . La glace était découpée les jours de grand froid puis transportée dans des tombereaux. Une récolte ordinaire pouvait occuper près de 200 ouvriers et représenter 80 tombereaux de 2 à 3 mètres cubes chacun.
Une glacière pouvait contenir plus d’une centaine de m3 de glace.
Au cours du chargement, des ouvriers descendaient au fond. Ils étendaient la glace sur un fond de paille et bois en serrant les blocs les uns contre les autres puis les arrosaient d’eau pour les souder entre eux et augmenter leur conservation. Niveau par niveau ils remontaient ainsi jusqu’au niveau du sol et au fur et à mesure du remplissage, les parois étaient garnies de paille pour isoler des murailles la masse glacée. Au sommet, ils recouvraient le dernier niveau d’un plancher de bois comportant une trappe qui permettait d’accéder à la glace lorsqu’il fallait en récupérer entre avril et octobre.
Cette récupération se faisait plutôt de nuit et consistait à briser la glace en morceaux hissés sur le plancher dans un panier, puis on recouvrait de paille la surface de la glace après chaque extraction pour réduire les pertes dues à la fonte.

Datation de l'ouvrage


Ou l'on découpait la glace en hiver, pour la stocker et la ressortir aux temps chauds,

Petit nid en formation






Les locataires de la ferme de La Croix


Et on retrouve la forêt

Prairie gorgée d'eau



Arrivée sur le GR 131

Retour vers la petite église du village
Prochaine balade le mercredi 24 janvier, rendez vous à Sommant , 13h30 sur la place du village.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire