La pas de Meley :
On venait y verser de l'eau bénite. Pendant la sécheresse de 1865,
une femme qui n'était pas en état de grâce vint y verser de l'eau
bénite, ce qui déclencha un ouragan.
Une légende rappelle les péripéties de sa
construction : Saint-Julien et Saint Léger se promenaient ensemble dans
la campagne morvandelle (historiquement, ils ne vivaient pas à la même
époque). Étant arrivés sur une hauteur proche de Méley, un hameau
disparu de Saint-Léger-sous-Beuvray, proche de la limite communale de
Laizy, ils admirèrent le paysage de la plaine et décidèrent d’y bâtir
une église. Comme Saint Léger venait de s’approprier l’église de
Saint-Léger-sous-Beuvray, ce fut au tour de Saint Julien de choisir
l’emplacement de son église. Comme il hésitait, Saint Léger lui dit :
« jette ton marteau, là où il tombera, ton église bâtira ». Et comme
Saint Julien était sans doute très musclé, son marteau tomba quatre
kilomètres plus loin, au bord de l’Arroux, et c’est là que fut
construite son église. On rencontre ce choix d’un emplacement par un jet
de marteau, avec évidemment des enjolivures et des personnages divers,
dans maintes région de France et spécialement en Bourgogne. Sans doute
s’agit-il d’un rite d’appropriation, mais son sens symbolique nous
échappe.
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pour la fleur peut être mimosas sauvage
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