Ballade en partant de Runchy à travers les bocages Mesvriens et Brionnais, à la découverte des hameaux de Charmasse, les Vignes et la Longines.Pas de difficultés majeurs, mais des chemins un peu humides par endroit.
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Ecrivez moi, et je vous donne l'adresse |
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Encore un artiste méconnu | |
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Ici, il y a quelques temps, il y a eu un accident entre une camionnette, une mobylette et un vélo, en attente de constat amiable. Ou sont passés le conducteurs ? |
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Chemin un peu herbeux et humide
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Oh! la belle sangsue.
Elles collent, elles sucent, elles soignent. Utilisées
en médecine depuis l'Antiquité, les sangsues ont de nouveau la cote
dans les hôpitaux.
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Aujourd'hui, pas de pont du jour, traversée délicate, mais tout le monde est sain et sauf ! |
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Le hameau de Charmasse |
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Ce lieu-dit a été dans les temps anciens un carrefour de voies antiques
et il serait antérieur au village de Mesvres situé à 2 km.
Ci-dessous extrait d'un article de Roland NIAUX
"Au début de notre ère, Charmasse, aujourd’hui simple domaine agricole,
était un carrefour routier au pied des contreforts sud du Mont Jeu dont
les pentes étaient habitées de nombreux agriculteurs et artisans
gallo-romains
[1].
Cette population a laissé, au Bois de Magne, 5 000 mètres carrés de
ruines émergeant sous l’humus. Dans la terre des Vignes, deux stèles
funéraires ont été découvertes, ainsi qu’aux Brenots, avec les vestiges
d’un atelier métallurgique[2]
et encore deux autres stèles dans la levée de l’étang de Bois-Renaud,
ainsi qu’au Champ-Chopin, le tout couvrant une superficie d’environ 75
hectares. Au centre du dispositif, dominant carrefour et ruisseau, se
dressait la résidence seigneuriale de la « Sarmatica villa »[3] ainsi
désignée au Moyen-Âge, peut être parce que les colons des IIIe ou IVe
siècle furent des lètes Sarmates, guerriers capturés que le pouvoir
impérial installa sur des terres abandonnées après le siège et la
destruction d’Augustodunum en 276.
Les bâtiments des
maîtres de la villa firent place, à une date indéterminée, à une motte
de terre entourée de fossés mis en eau par des sources ou par le
ruisseau voisin. Leur défense s’en trouva facilitée durant les époques
troublées du Haut Moyen-Âge.
Cette motte s’appelait la « Motte des Choux », nom que portait son seigneur. Le dernier d’entre eux, Hugenin des Choux ,vendit la motte en 1401 et elle fut abandonnée.
Durant les
premiers siècles du christianisme, la région étant sécurisée par le
maître de Charmasse, un prieuré s’installa un peu à l’écart, comme il
était de coutume, sur les bords du Mesvrin, à quelques 2 km de la villa.
C’est autour de ce prieuré, dont l’existence est attestée au IXe siècle
mais l’origine précise inconnue, que se groupèrent de nouvelles
habitations : elles devinrent village et paroisse de Mesvres. A quelques
siècles de distance, il advint sans doute de Charmasse et de Mesvres ce
qu’il advint de Bibracte et d’Augustodunum, toutes proportions gardées,
bien entendu.
Ce qui nous
conduit à penser à une antériorité de Charmasse sur Mesvres, c’est
l’organisation du réseau routier de cette basse vallée du Mesvrin."
Extrait du blog de l'AMUR
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La magnifique fontaine de Charmasse | | |
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Le lavoir de Charmasse |
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Tracteur des années 60 très bien restauré. |
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La vallée du Mesvrin |
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Le hameau des Vignes |
Les étangs du haut Brion
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Au fond le Montaigu qui domine le village de Laizy |
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La Longine et la véranda de Claudie et Dédé.
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Remontée vers Runchy |
Prochaine randonnée le mercredi 13 mai à Larochemillay RV à 13h30 devant l'église
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